L’Opéra de Montréal rabattait le voile de sa 29ème saison avec la présentation de l’œuvre de Puccini, Lucia di Lammermoor, créée en 1835 à Naples (Italie).
Acte I. L’histoire se déroule en Écosse à la fin du XVIè siècle. Deux familles rivales, les Ashton, dont le château se situe près de Lammermoor, et les Ravenswood, connaîtront un destin tragique. Lucia Ashton (Eglise Gutierrez) et Edgardo Ravenswood (Stephen Costello) désirent se marier malgré le passé belliqueux de leurs familles respectives. Enrico Ashton (Jorge Lagunes), le frère de Lucia, désire rompre les sentiments qui unissent les jeunes gens. Edgardo, après avoir jurer son amour, doit partir en France et laisse sa bien-aimée à sa famille qui entrevoit son avenir d’une toute autre façon.
Acte II. Plusieurs mois ont passé sans que Lucia ne reçoive de nouvelle de la part d’Edgardo. Son frère Enrico intercepte chaque missive que lui envoie son amant et prépare le mariage de sa sœur avec Arturo Bucklaw. Cette nouvelle alliance se voyant refuser sur le champ par Lucia, Enrico montre une fausse lettre prouvant l’infidélité d’Edgardo. Lucia se résigne, dépitée, et consent se marier avec Arturo. Edgardo revient au château de Lammermoor où sont célébrées les fiançailles de Lucia et d’Arturo ; apprenant ce mariage, Edgardo défie Arturo et Enrico en duel.
Acte III. Le mariage est maintenant fêté. Lucia arrive au milieu des convives en robe blanche tâchée de sang, elle a assassiné Arturo, et sombre progressivement dans la folie dans la scène nommée «il dolce suono». Elle perd tout lien avec la réalité et rêve d’un avenir avec son amant Edgardo. On l’emporte, mourante. Edgardo est quant à lui sur les tombes des Ravenswood et attend Enrico pour leur duel. Il apprend que Lucia vient de mourir, et pris de désespoir, s’ôte la vie.
Lucia di Lammermoor est une œuvre forte, un peu longue (2h30), mais qui permet à la psychologie des personnages de prendre l’ampleur suffisante et essentielle pour devenir une œuvre profonde et marquante. La scène de la folie est à couper le souffle. Toute la virtuosité d’Eglise Gutierrez permet de clouer littéralement les spectateurs dans leurs sièges, et l’on comprend mieux pourquoi Luc Besson a repris ce passage dans son film le Cinquième Élément avec la scène de la Diva, tant par la beauté du morceau que par l’étendue des sentiments transmis. Un très bel effort semble avoir été mis à l’élaboration des décors qui surent recréer l’ambiance écossaise du moyen-âge. Bravo à l’Opéra de Montréal pour cette dernière représentation de la 29ème saison !
Lucia di Lammermoor termine en beauté la saison 2008-2009 de l’Opéra de Montréal qui a su présenter au fil des mois des œuvres originales, poignantes et fortes. Rappelons les Fanciulla del West de Puccini, les Pêcheurs de perles de Bizet, Macbeth de Verdi, Cosi fan tutte de Mozart (Atelier lyrique) et bien sur Starmania du duo Plamondo-Berger qui marquèrent et firent vibrer la scène musicale montréalaise de par leur qualité d’interprétation, l’originalité des décors et de la mise en scène, puis finalement par le caractère magique de chacune des représentations.
L’Opéra de Montréal fêtera son 30ème anniversaire avec faste par une programmation exceptionnelle pour l’année 2009-2010 qui débutera le 26 septembre prochain avec le programme double Il Paggliacci de Leoncavallo et Gianni Schicchi de Puccini. Novembre apportera La Flûte enchantée de Mozart avec notamment Karina Gauvin dans le rôle de Pamina. Comme cadeau d’anniversaire, l’Opéra offrira à Montréal Tosca, œuvre de Puccini, qui fut la première pièce jouée de l’histoire de l’Opéra de Montréal en 1980. Simon Baccanegra (Verdi) prendra l’affiche en mars et Cendrillon de Massenet clôtura pour la fin du mois de mai cette saison qui s’annonce teintée d’accents italiens, relevée en qualité et riche en émotion.
Acte I. L’histoire se déroule en Écosse à la fin du XVIè siècle. Deux familles rivales, les Ashton, dont le château se situe près de Lammermoor, et les Ravenswood, connaîtront un destin tragique. Lucia Ashton (Eglise Gutierrez) et Edgardo Ravenswood (Stephen Costello) désirent se marier malgré le passé belliqueux de leurs familles respectives. Enrico Ashton (Jorge Lagunes), le frère de Lucia, désire rompre les sentiments qui unissent les jeunes gens. Edgardo, après avoir jurer son amour, doit partir en France et laisse sa bien-aimée à sa famille qui entrevoit son avenir d’une toute autre façon.
Acte II. Plusieurs mois ont passé sans que Lucia ne reçoive de nouvelle de la part d’Edgardo. Son frère Enrico intercepte chaque missive que lui envoie son amant et prépare le mariage de sa sœur avec Arturo Bucklaw. Cette nouvelle alliance se voyant refuser sur le champ par Lucia, Enrico montre une fausse lettre prouvant l’infidélité d’Edgardo. Lucia se résigne, dépitée, et consent se marier avec Arturo. Edgardo revient au château de Lammermoor où sont célébrées les fiançailles de Lucia et d’Arturo ; apprenant ce mariage, Edgardo défie Arturo et Enrico en duel.
Acte III. Le mariage est maintenant fêté. Lucia arrive au milieu des convives en robe blanche tâchée de sang, elle a assassiné Arturo, et sombre progressivement dans la folie dans la scène nommée «il dolce suono». Elle perd tout lien avec la réalité et rêve d’un avenir avec son amant Edgardo. On l’emporte, mourante. Edgardo est quant à lui sur les tombes des Ravenswood et attend Enrico pour leur duel. Il apprend que Lucia vient de mourir, et pris de désespoir, s’ôte la vie.
Lucia di Lammermoor est une œuvre forte, un peu longue (2h30), mais qui permet à la psychologie des personnages de prendre l’ampleur suffisante et essentielle pour devenir une œuvre profonde et marquante. La scène de la folie est à couper le souffle. Toute la virtuosité d’Eglise Gutierrez permet de clouer littéralement les spectateurs dans leurs sièges, et l’on comprend mieux pourquoi Luc Besson a repris ce passage dans son film le Cinquième Élément avec la scène de la Diva, tant par la beauté du morceau que par l’étendue des sentiments transmis. Un très bel effort semble avoir été mis à l’élaboration des décors qui surent recréer l’ambiance écossaise du moyen-âge. Bravo à l’Opéra de Montréal pour cette dernière représentation de la 29ème saison !
Lucia di Lammermoor termine en beauté la saison 2008-2009 de l’Opéra de Montréal qui a su présenter au fil des mois des œuvres originales, poignantes et fortes. Rappelons les Fanciulla del West de Puccini, les Pêcheurs de perles de Bizet, Macbeth de Verdi, Cosi fan tutte de Mozart (Atelier lyrique) et bien sur Starmania du duo Plamondo-Berger qui marquèrent et firent vibrer la scène musicale montréalaise de par leur qualité d’interprétation, l’originalité des décors et de la mise en scène, puis finalement par le caractère magique de chacune des représentations.
L’Opéra de Montréal fêtera son 30ème anniversaire avec faste par une programmation exceptionnelle pour l’année 2009-2010 qui débutera le 26 septembre prochain avec le programme double Il Paggliacci de Leoncavallo et Gianni Schicchi de Puccini. Novembre apportera La Flûte enchantée de Mozart avec notamment Karina Gauvin dans le rôle de Pamina. Comme cadeau d’anniversaire, l’Opéra offrira à Montréal Tosca, œuvre de Puccini, qui fut la première pièce jouée de l’histoire de l’Opéra de Montréal en 1980. Simon Baccanegra (Verdi) prendra l’affiche en mars et Cendrillon de Massenet clôtura pour la fin du mois de mai cette saison qui s’annonce teintée d’accents italiens, relevée en qualité et riche en émotion.
William Sanger
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